Sharqi
Baladi
Saïdi
Tribal Fusion
Canne

Solo percus
Pop
Tribal ATS
Voile
Sagattes






PRESENTATION DES
STYLES DE DANSE


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LA DANSE ORIENTALE OU RAQS SHARQI

 

Puissante, élégante, la danse orientale est un art qui nous vient d'Egypte.

Le rituel très ancien des danses sociales a trouvé son expression dans toutes les cultures du Moyen-Orient mais c'est en Egypte que cette danse a particulièrement prospéré.

Aussi bien héritée des almées et des ghawazies (les danseuses professionnelles égyptiennes) que du peuple égyptien et de ses traditions, la danse orientale a connu un essor formidable au contact de l'occident.

C'est la naissance du raqs sharqi (littéralement danse de l'orient), danse dédiée à la femme où la danseuse quitte son public habituel pour se retrouver sur le devant de la scène.

La danse orientale est reconnue aujourd'hui comme un art à part entière. Elle s'appuie sur une écriture chorégraphique sophistiquée dont les possibilités créatives et théâtrales  sont innombrables.

Sa beauté réside essentiellement dans le jeu des contrastes, l'aptitude de la danseuse à exploiter toutes les nuances de la musique orientale en utilisant simultanément ou séparément plusieurs parties de son corps. Elle dispose pour cela d'un vocabulaire riche en  mouvements fluides et ondulatoires ou plus énergiques mais toujours très précis grâce aux différentes techniques d'isolation. S'appuyant sur des mouvements naturels du corps, cette danse peut être pratiquée à tout âge, quelle que soit sa morphologie.

Traditionnellement basée sur l'improvisation, cette danse insiste sur la spontanéité et offre ainsi la liberté d'exprimer sa propre personnalité comme de développer sa propre créativité. 

Voici enfin une discipline où le corps est respecté et accepté. La féminité est exaltée, voire révélée.

La danse n'est pas seulement un moyen d'expression de la personnalité, elle est aussi un moyen de la former (Irina Soloviéva, psychologue)

La danse orientale est un art très vivant et qui recèle de nombreuses surprises. En constante évolution, son aptitude à assimiler de nouvelles cultures tout en préservant son caractère intrinsèque en font, loin des clichés habituels, un art très contemporain.

Joie du saïdi, élégance du baladi, lyrisme du sharqi, vous découvrirez que chaque style possède des rythmes, des sons, des postures, des costumes spécifiques, par conséquent, un esprit qui lui est propre.

friseLES STYLES

SHARQI (style classique)

Le Raqs Sharqi, terme générique pour désigner la danse orientale, fait référence au style égyptien.sharqi

Enraciné dans le folklore et le baladi égyptiens dont il a su garder l'essence, influencé par l'Afrique, la Grèce, la Perse, et tous les pays arabes, il s'est approprié de nombreux aspects propres aux danses occidentales pour devenir un art scénique consacré à la performance en solo de la danseuse orientale. Le sharqi, le style dit classique, en est l'expression la plus aboutie.

Ce style très moderne a émergé à la fin du 19e siècle avec l'arrivée des occidentaux en Egypte et a connu son apogée dans les années 40 et 50 avec l'âge d'or du cinéma égyptien. On lui doit sa notoriété grâce à des danseuses telles que Samia Gamal, Tahia Carioca ou Naima Akef pour ne citer qu'elles.

Très élégant et aérien, le style sharqi se reconnaît à son caractère lyrique, basé sur l'expression de la féminité et de la sensualité. C'est une danse chorégraphiée qui utilise toutes les parties du corps. Du baladi, elle conserve le travail complexe du bassin (déhanchés, tremblements), mais le centre des mouvements se déplace davantage vers le haut du corps. Le travail des bras est plus élaboré, les gestes plus amples et le travail du buste s'intensifie. L'espace est largement utilisé avec des déplacements fluides (pas chassés, tours, arabesques) effectués sur demi-pointes.

Les accessoires les plus couramment utilisés en sharqi sont le voile et les sagattes.

La danseuse évolue désormais sur une musique sophistiquée, orchestrée, qui utilise le répertoire classique égyptien ou des compositions spécialement écrites pour elle. Aux instruments traditionnels de la musique orientale tels que le nay (flûte de roseau), le qanoun (instrument à corde de la famille des cithares), l'oud (luth), s'ajoutent des instruments d'origine occidentale comme le piano, l'accordéon et le violon.

Son costume change également.  Inspiré par Hollywood et les cabarets européens, le costume 2 pièces (bedla) fait sont apparition. Composé d'un soutien gorge et d'une ceinture à basque richement ornés de paillettes et de perles, il est porté sur une longue jupe ample ou droite.

Très "technique", ce style qui requiert une formation et une vraie exigence, est aujourd'hui devenu la figure emblématique de la danse orientale.

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SOLO DE PERCUSSIONS (tabla solo)

 

percusC'est sans nul doute une des performances les plus impressionnante et spectaculaire de la danseuse orientale.

Même s'il ne s'agit pas d'un style à proprement parlé, il mérite une attention particulière.

Le sharqi a permis de mettre en lumière la danseuse orientale en tant que soliste. Sur scène, ses spectacles sont toujours plus élaborés et chorégraphiés avec un déroulement bien déterminé.

Le solo de percus, représente le point culminant de sa performance, juste avant le final. La diversité et la complexité des rythmes orientaux en font un exercice difficile où la danseuse doit allier puissance et précision du mouvement. Cela nécessite, outre une excellente écoute musicale et une très bonne connaissance des rythmes, une technique irréprochable. Dans un solo de percussions, la musique monte en intensité et passe par diverses variations de rythmes et d'allure. La danseuse doit mémoriser chaque note et restituer par des mouvements fluides ou percutants ces changements de nuance. Elle possède pour cela tout le vocabulaire gestuel du sharqi. L'espace est réduit et, bien que les vibrations du bassin soient prédominantes, tout le corps est utilisé. La difficulté de cette discipline réside dans la rapidité d'exécution et d'enchaînement.

Energique mais subtil et élégant, toujours intense, le solo de percussions est la véritable occasion pour une danseuse de démontrer toute sa dextérité.

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BALADI (style populaire urbain)

Baladi vient du mot balad qui signifie "pays". Il fait référence à sa terre natale. Le raqs baladi décrit la danse des gens du peuple, riche d'une longue tradition gestuelle et orale née dans les villages de toute l'Egypte.

Le début du 20e siècle, avec l'exode rural, marque un tournant dansl'évolution du baladi. Dans les faubourgs du Caire, cité cosmopolite, naît une musique vibrante empreinte de nostalgie, basée sur les airs traditionnels. Elle exprime la passion et la joie aussi bien que la douleur de l'exil. La musique devient plus sophistiquée. Outre les instruments habituels comme le rebaba, le nay (flûte de roseau) et le tabla, elle utilise, après les avoir adaptés à la musique orientale, de nouveaux instruments venus d'Occident, tel l'accordéon ou le saxophone. Lorsque le baladi est chanté, on l'appelle le Mawal baladi.

La danse elle aussi prend une nouvelle dimension et le baladi devient par excellence la danse en solo de la femme égyptienne. Il reste cependant basé sur l'improvisation. La danseuse, très ancrée dans le sol, adopte une posture détendue mais élégante avec peu de déplacements. Dansée pieds à plat, les mouvements se concentrent dans le bassin, lourd et fluide à la fois mais le buste est également sollicité. Les bras et les mains ont une gestuelle simple et franche et restent proches du corps.

La galabeya est toujours d'usage, dans une version néanmoins plus moderne. La coupe près du corps est plus flatteuse et les matériaux extensibles et brillants sont très populaires. Outre le classique foulard sur les hanches et la tête, la danseuse porte quelquefois un long voile sur la tête sensé immiter la chevelure.

Les accessoires utilisés en baladi sont la canne, la melaya  et les sagattes.

Entre tradition et modernité, le baladi reflète avec une profonde sensibilité l'âme égyptienne.baladi

ASHRA BALADI

Parmi les différentes formes du baladi, la plus emblématique s'appelle "ashra baladi".

C'est une construction musicale particulière qui évolue en dix (ashra) phases bien définies. S'instaure alors un dialogue privilégié entre la danseuse et les musiciens dans une forme d'improvisation "guidée".

Tour à tour lente et nostalgique, rapide et joyeuse, la musique gagne graduellement en intensité soutenue par le rythme Maqsoum. Dans cette progression rythmique et mélodique, les phases les plus représentatives s'appellent :

. taqsim : improvisation solo d'un instrument (souvent l'accordéon) en introduction
. awadi : jeu de questions/réponses entre cet instrument et le percussionniste
. fadi : solo de percussions qui suit quelquefois le final

Faisant écho à la musique, la danseuse se dévoile peu à peu et s'exprime successivement avec pudeur, sobriété, sensualité, exubérance. Ce baladi évoque une sensualité terrienne, faite de retenue, de puissance et d'émotion.

L'ashra baladi  est quelquefois dépeint comme le "blues" oriental.

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POP BALADI

Dynamique et actuel, c'est un style qui se caractérise par sa gaité.

Techniquement, la danseuse s'inspire autant du saïdi et du baladi que du sharqi. Le style pop se réfère davantage au support musical qui utilise les chansons du répertoire moderne moyen-oriental. Cette musique pop, dite de variété, utilise largement le synthétiseur et s'est développé en Egypte dans les années 60 (shaabi) et 70 (al jeel).

Les accessoires comme la canne et les sagattes sont couramment utilisés dans ce style.

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SAïDI (style folklorique)

Le folklore égyptien (sha'abiyya) est très riche et très ancien. Dans le fellahin (campagne), les danses traditionnelles (fellahin, saïdi, ghawazi, hagallah entre autres) accompagnent toutes sortes  de célébrations (comme les mariages) et  reflètent le caractère fier et rustique des paysans.

Le Saïdi, très populaire, représente les danses et la musique propres au folklore de Haute Egypte (région du Saïd). C'est une musique puissante aux sonorités joyeuses, aux mélodies lancinantes. Les rythmes utilisés sont lourds (référence à la terre). La danse souligne cet aspect terrien et se pratique pieds à plat, avec des mouvements du bassin très accentués. Les bras sont généralement relâchés sur les côtés, ou portés à la tête. De nombreux pas sont utilisés.

La musique Saïdi qui accompagne ces danses de groupe est très reconnaissable et répétitive. Les rythmes utilisés (saïdi et fellahin) sont soutenus par des instruments traditionnels très anciens comme le mizmar et l'arghoul (instruments à vent), ainsi que le rebaba (instrument à corde). Le tabla (percussion) est toujours très présent.

Le costume est simple. Hommes et femmes portent la galabeya, (tunique longue et droite en forme de T avec des fentes sur les côtés), une écharpe ou un foulard décoré de pièces sur la tête et au niveau des hanches pour mettre en évidence les mouvements de bassin. Les femmes peuvent également arborer une ou plusieurs jupes très amples et un petit gilet (style ghawazi).saidi

La tradition du foulard à sequins nous vient des ghawazies qui cousaient l'argent gagné sur leurs vêtements.

En Saïdi, on peut utiliser des éléments empruntés aux autres styles folkloriques tels la marche égyptienne (hagallah)
ou les vibrations (Ghawazi).

RAQS ASSAYA

Dérivée du raqs tahtib (danse martiale où les hommes manient un ou deux bâtons dans un simulacre de combat), le raqs assaya se veut une parodie espiègle et utilise une canne en bambou. Ce style s'est développé et on le retrouve aujourd'hui également dans sa version baladi et pop baladi. Reste en commun le rythme utilisé (saïdi) et le jeu malicieux de la danseuse avec le public.

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AMERICAN TRIBAL STYLE (ATS)

Comme son nom l'indique, l'ATS n'est pas égyptien. Ce style très récent, qui a émergé en Californie vers la fin des années 60 avec Jamila Salimpour et sa troupe Bal Anat, puis Masha Arsher, a été créé par Carolena Nericcio, fondatrice de la troupe Fat Chance Belly Dance dans les années 80.

L'esthétique particulière de l'ATS repose sur cette combinaison unique entre la danse orientale égyptienne, turque, le flamenco, la danse classique indienne (kathak, bhangra) et les danses d'Afrique du Nord entre autres. L'ATS est une danse de groupe synchrone et semi-improvisée basée sur le principe "lead and follow".

Le leader, toujours placé à gauche en première ligne pour permettre l'interaction avec le reste du groupe (les "suiveurs") utilise des "cues" (clés) prédéterminés pour annoncer les mouvements ou combinaisons de mouvements utilisés. Ces "cues" peuvent être d'ordre gestuel ou vocal. Chaque danseuse est successivement "meneur" et "suiveur". Cette synergie, basée sur la complicité, prime sur la performance individuelle et apporte beaucoup de présence à la prestation.

Du fait de l'improvisation, les mouvements sont clairs et très souvent répétés. La posture adoptée, buste redressé, bras loin du corps et coudes au niveau des épaules, donne force et élégance à cette danse qui synchronise les mouvements du buste, du bassin et des bras.

Les danseuses ATS nécessitent des musiques aux rythmes réguliers. Les musiques traditionnelles d'Egypte, d'Afrique du Nord, de l'Inde et de la Turquie les accompagnent généralement, tout comme les sagattes qu'elles utilisent fréquemment.

Les danseuses arborent des costumes d'inspiration ethnique : large sarouel porté sous une ample jupe gypsy, ceinture à pompoms, choli indien (brassière nouée dans le dos), turban enroulé autour de la tête, nombreux bijoux afghans et berbères, tatouages tribaux sur le visage et le corps.

Depuis sa création, l'ATS n'a cessé d'évoluer aux Etats-Unis et dans le monde et des nouveaux courants ont émergés. Parmi ceux-ci, le Tribal Fusion.

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TRIBAL FUSION OU AMERICAN TRIBAL FUSION (ATF)

tribal

Poussant encore plus loin l'œuvre de métissage initié par l'ATS, le Tribal Fusion commence à s'imposer à San Francisco vers la fin des années 90. Sa notoriété lui vient de grandes danseuses solistes, telles Rachel Brice, Mardi Love et Sharon Kihara (troupe Indigo).


Le Tribal Fusion combine les éléments de l'ATS avec d'autres formes de danse traditionnelles ou contemporaines comme le jazz, le funk, le hip hop, les danses indiennes, polynésiennes, africaines, la danse contemporaine, pour ne citer qu'elles. Une fusion étant par essence une combinaison entre deux cultures, deux techniques, deux approches, il existe de nombreux courants de Tribal Fusion (urbain, gothique, romantique, ethnique, etc.). Restent en commun l'attitude et la posture.

Contrairement à l'ATS, le Tribal Fusion est souvent chorégraphié et peut se pratiquer en solo.

Les danseuses pratiquant le Tribal Fusion disposent généralement d'un bagage en danse orientale égyptienne et/ou en danse orientale tribale ATS.

Style très physique, il nécessite une maîtrise parfaite de chaque partie du corps. Fondé sur le vocabulaire ATS, le Tribal Fusion utilise également, outre les techniques des danses avec lesquelles il fusionne, les techniques de popping (accents) et locking (blocages) issues du Breakdance. Il y a peu de déplacements mais les tours sont nombreux.

Les possibilités créatives du Tribal Fusion étant illimitées, le choix d'une musique l'est également. La musique électro est souvent employée et le Tribal Fusion possède son propre répertoire musical fusionnant les rythmes orientaux aux sonorités occidentales. Cependant, il n'y a pas de règle en la matière et tous les styles musicaux peuvent être envisagés.

En matière de costume, place est laissée à la créativité. Les bijoux ethniques et les tatouages sont toujours de mise. Le costume comprend généralement un soutien-gorge, une ceinture, un pantalon et/ou une jupe. Les pièces (vraies), les coquillages et les matériaux naturels comme la laine sont utilisés pour décorer celui-ci. Les cheveux, souvent attachés, sont ornés de fleurs, de plumes, de postiches en laine et coquillages.

Le Tribal Fusion offre la liberté à chaque danseuse de construire son propre personnage. Il laisse le pouvoir à l'imagination.

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friseLES ACCESSOIRES

LE VOILE

voileCaptivante, émouvante, la danse avec le voile est un art purement sharqi.

Influencées par Hollywood qui parait les danseuses orientales d'une multitude de voiles, les danseuses de cabaret l'ont progressivement intégré à leur show. Si les égyptiennes ne l'utilisent que brièvement pour faire leur entrée sur scène, il est très populaire chez les danseuses américaines et turques qui ont su développer une technique très riche en mouvements et combinaisons. Quoiqu'il en soit, le voile est à lui seul un élément subtil qui offre à la danseuse présence et pouvoir scénique.

Le voile se veut une extension du corps de la danseuse qui s'exprime à travers lui. Grâce aux différents drapés, figures, poses et accents, elle lui offre ainsi le premier rôle dans sa performance. Selon l'effet recherché et son habileté, la danseuse peut utiliser un voile rectangulaire, semi-circulaire ou la combinaison de plusieurs voiles, ainsi que différents matériaux.

Par ses mouvements élégants, le voile remplit l'espace autour de la danseuse. Il évoque le mystère, le romantisme, parfois même la spiritualité. Son lyrisme en fait l'accessoire privilégié pour sublimer la musique.

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LA CANNE

La canne, version allégée du bâton, est utilisée par les femmes.

C'est un accessoire ludique dont le maniement reste assez simple. Les mouvements effectués avec la canne (rotations, frappes au sol, attitudes, déplacements) mettent en relief le travail du corps et l'esprit de la danse.

La canne est aussi bien utilisée dans le style saïdi (Raqs assaya) que dans le style baladi et pop baladi. Alors que le bâton est utilisé par les hommes dans un style martial, la canne, surtout dans le baladi, est un instrument de coquetterie. Néanmoins, la danseuse peut également adopter avec la canne une attitude masculine. Que se soit pour accentuer la musique, jouer avec le public ou montrer son habileté, la canne se prête à toutes les interprétations.

LES SAGATTES

Les sagattes sont avant tout un instrument de musique de la famille des percussions. Elles sont constituées de deux paires de petites cymbales placées sous les doigts (pouces et majeurs de chaque main). Les sagattes égyptiennes (sagat) possèdent deux perforations alors que les sagattes turques (zills) n'en possèdent qu'une. Selon leur forme, diamètre et matériau, le son varie beaucoup.sagat

En Egypte, elles étaient l'apanage des ghawazies (danseuses appartenant à une tribu tzigane venu d'Inde et installée en Haute Egypte et dont le style a perduré). Elles sont également très populaires en Turquie.

Selon le mode de frappe, il est possible de produire différents sons (sourd, clair, tintant) et de jouer différents rythmes. La danseuse joue des sagattes pour accentuer ses mouvements ou accompagner le rythme de la mélodie. Théoriquement, elle ne doit pas en jouer au cours d'un taqsim (improvisation solo d'un instrument) ou d'un solo de percussions qui sont des moments privilégiés du musicien.

L'utilisation de sagattes requiert une pratique régulière et rigoureuse et il est extrêmement difficile d’allier leur technique à celle de la danse orientale.

Les sagattes sont fréquemment utilisées en baladi, pop baladi et en tribal (ATS).

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